Publié le 15 mai 2024

Le coaching de bien-être n’a pas pour but de vous donner des réponses, mais de vous donner le pouvoir de trouver les vôtres.

  • Contrairement à la thérapie qui explore le passé pour soigner, le coaching se concentre sur le présent pour construire le futur.
  • Le processus repose sur un questionnement structuré (et non des conseils) pour vous faire découvrir vos propres ressources et solutions.

Recommandation : Avant de chercher un expert pour résoudre vos problèmes, demandez-vous si vous êtes prêt à devenir le partenaire d’un processus qui fera de vous l’expert de votre propre vie.

Le sentiment d’être bloqué. Une impression de sur-place, l’envie d’avancer sans savoir quelle direction prendre. Faut-il voir un psy pour comprendre d’où vient ce blocage ? Chercher un mentor pour obtenir des conseils ? Ou simplement « se secouer » ? Cette confusion est courante, car elle touche une zone grise : on ne se sent pas « malade », mais on aspire à « mieux ». On a des objectifs professionnels ou personnels, mais le chemin pour les atteindre semble flou, parsemé d’obstacles invisibles que sont nos propres habitudes et croyances.

La réponse habituelle est souvent de chercher une solution extérieure, un expert qui détiendrait la clé. Pourtant, le coaching de bien-être propose une rupture fondamentale avec cette logique. Il ne s’agit pas de recevoir un diagnostic ou une feuille de route toute faite. Et si la véritable clé n’était pas de trouver quelqu’un qui a les réponses, mais de s’allier à quelqu’un qui pose les bonnes questions ? L’angle de cet article est de vous démontrer que le coaching est avant tout un partenariat d’action. Un processus dynamique qui vous outille pour devenir l’architecte de votre propre changement, en clarifiant la posture unique du coach, ses outils et la condition sine qua non de votre engagement.

Pour ceux qui préfèrent un aperçu… inattendu, la vidéo suivante rappelle avec une énergie communicative l’importance de l’engagement et de ne jamais abandonner ses objectifs. Un clin d’œil pour illustrer que, parfois, le chemin vers l’épanouissement passe aussi par une bonne dose de détermination !

Cet article est structuré pour vous guider pas à pas dans la compréhension de ce qu’est – et n’est pas – le coaching. Nous commencerons par distinguer clairement les rôles, avant d’explorer le cœur du processus, les conditions de sa réussite, et pourquoi l’humain reste au centre de cette transformation.

Coach ou psy ? Le guide définitif pour choisir le bon accompagnement selon votre besoin

La confusion entre coach et psychothérapeute est la première barrière à lever. Si les deux visent un mieux-être, leurs approches, leurs cadres et leurs finalités sont radicalement différents. La thérapie est un processus de soin. Elle s’adresse à une souffrance psychique, explore le passé pour comprendre et réparer les blessures du présent. Le psychologue ou le psychiatre est un « sachant » qui pose un diagnostic et met en place un protocole thérapeutique dans un cadre médical et réglementé. Le coach, lui, n’est pas un soignant. Il est un partenaire qui se concentre sur l’axe présent-futur. Son rôle n’est pas de guérir, mais de catalyser le potentiel d’une personne qui n’est pas en détresse psychologique mais qui souhaite atteindre un objectif spécifique.

Pour visualiser cette différence, imaginez que votre vie est une œuvre d’art. Le psychothérapeute serait le restaurateur d’art, qui répare avec expertise les fissures et les manques pour redonner à l’œuvre son intégrité passée. Le coach serait le guide de haute montagne, qui marche à vos côtés, vous aide à lire la carte, à choisir le meilleur équipement et à trouver le chemin le plus sûr pour atteindre le sommet que vous visez.

Deux mains tendues, l'une tenant un pinceau de restauration, l'autre une corde d'alpiniste, symbolisant les approches différentes du psy et du coach

Cette distinction de posture est fondamentale. Comme le formalise la charte éthique de l’EMCC France (European Mentoring and Coaching Council) :

Le coach est un partenaire qui facilite l’émergence. Le psy est un sachant qui pose un diagnostic.

– EMCC France, Charte éthique EMCC

En France, cette distinction a aussi des implications très concrètes en termes de prise en charge et de réglementation. Le coaching, sauf cas spécifiques de coaching professionnel, n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale, tandis que la psychothérapie peut l’être sous certaines conditions, comme le montre cette analyse comparative.

Coaching vs Thérapie en France : Les différences essentielles
Critères Coaching Psychothérapie
Prise en charge Non remboursé par la Sécurité sociale Dispositif ‘Mon Psy’ : 8 séances/an remboursées
Financement CPF pour coaching professionnel certifié RNCP Mutuelle possible selon contrat
Cadre légal Profession non réglementée Profession réglementée (titre protégé)
Orientation temporelle Présent vers futur Passé vers présent
Approche Partenariat, facilitation Expertise, diagnostic
Durée moyenne 5 à 10 séances Variable, souvent plus long

Le coach ne vous donnera pas de réponses, il vous posera les questions qui vous feront trouver les vôtres

Le stéréotype du coach comme « motivateur » qui donne des conseils est une profonde méprise sur la nature du métier. Le véritable outil du coach n’est pas le conseil, mais le questionnement puissant. Il s’agit d’une forme de maïeutique moderne : l’art de faire accoucher les esprits de leurs propres vérités. Un coach ne vous dira jamais « Vous devriez faire ceci ». Il vous demandera plutôt : « Si vous aviez une baguette magique, à quoi ressemblerait la situation idéale ? ». Cette nuance est capitale : elle déplace le lieu du pouvoir de l’expert vers le client.

Pour structurer ce dialogue, de nombreux coachs s’appuient sur des modèles éprouvés. Le plus célèbre est le modèle GROW, qui organise la conversation en quatre étapes logiques pour transformer un souhait flou en un plan d’action concret. Ce n’est pas une simple conversation, c’est une exploration co-construite.

Le modèle GROW en action : transformer les questions en autonomie

Le modèle GROW, tel que détaillé dans une analyse des outils de coaching, structure le questionnement en 4 phases : Goal (objectif de la séance), Reality (exploration de la situation), Options (recherche des solutions) et Will (plan d’action). Un coach utilisant cette méthode ne dira jamais « Pourquoi ne pas postuler à cette offre ? » mais demandera plutôt « En quoi cette opportunité résonne-t-elle avec la personne que vous aspirez à devenir ? ». Cette question ouverte oblige le client à connecter l’option à ses valeurs profondes, construisant ainsi une motivation intrinsèque et durable, plutôt que de simplement valider une suggestion extérieure.

Le but de ces questions n’est pas de recueillir des informations pour le coach, mais de créer un miroir dans lequel le coaché peut voir sa propre pensée se structurer. Chaque question est une invitation à regarder une facette différente du problème, à envisager des angles morts et à puiser dans des ressources internes insoupçonnées. Le silence qui suit une question est souvent le moment le plus productif de la séance : c’est l’espace tenu par le coach où la prise de conscience peut enfin émerger.

Êtes-vous « coachable » ? Les 5 prérequis pour qu’un coaching soit une réussite

Le coaching est un partenariat. Comme dans toute collaboration, son succès ne dépend pas seulement de l’un des partenaires, mais de l’engagement des deux. Un coach, aussi compétent soit-il, ne peut pas « porter » un client qui n’est pas prêt à s’investir. La « coachabilité » n’est pas une qualité innée, mais une posture active et une décision. C’est l’engagement à passer du statut de spectateur de sa vie à celui d’acteur principal.

Cet engagement se traduit par une volonté profonde de changement et une ouverture à l’introspection. Être coachable, c’est accepter de se confronter à ses propres contradictions, de remettre en question des croyances confortables mais limitantes, et surtout, de passer à l’action. Le coaching n’est pas un espace de discussion théorique ; c’est un laboratoire d’expérimentation. Les prises de conscience en séance ne sont que la première étape. Leur véritable valeur se mesure aux actions concrètes, même minimes, posées entre les séances. C’est cette mise en mouvement qui ancre le changement dans la réalité. Cet investissement est d’ailleurs plébiscité, puisqu’une étude récente révèle que 81% des clients en 2023 et 2024 se disent satisfaits et 96% sont prêts à renouveler l’expérience, preuve que l’engagement paie.

Votre checklist de « coachabilité » : les points à vérifier avant de vous lancer

  1. Être prêt à l’introspection : Accepter de prendre 15 minutes après chaque séance pour noter ses prises de conscience.
  2. Être orienté action : S’engager à réaliser au moins une expérimentation concrète entre chaque séance.
  3. Accepter la remise en question : Être ouvert à challenger ses croyances limitantes sans se sentir jugé.
  4. Investir du temps et de l’énergie : Prévoir non seulement la durée de la séance, mais aussi le temps pour la réflexion et l’action.
  5. Faire confiance au processus : Accepter que les réponses et les solutions ne seront pas immédiates, mais émergeront progressivement.

Demander un coaching, c’est donc signer un contrat avec soi-même avant de le signer avec un coach. C’est se dire : « Je suis prêt à explorer, à essayer, à peut-être me tromper, mais surtout, je suis prêt à avancer. » Sans cette décision fondamentale, même le meilleur des coachs restera impuissant.

L’objectif qui mène à l’échec vs l’objectif SMART qui garantit le succès

L’un des premiers actes d’un coaching est de transformer un désir vague en un objectif tangible. C’est une étape cruciale qui détermine en grande partie la réussite de la démarche. Un objectif mal formulé, comme « être plus heureux » ou « mieux gérer mon stress », est une invitation à l’échec. Il est trop abstrait pour générer un plan d’action et trop subjectif pour mesurer les progrès. C’est là qu’intervient la méthode SMART, un acronyme qui sert de garde-fou pour construire un objectif robuste.

Un objectif SMART est Spécifique, Mesurable, Atteignable, Relevant et Temporellement défini. Mais le coaching y ajoute une sixième dimension, peut-être la plus importante : la vérification Écologique. Un objectif « écologique » est un objectif qui est bon pour vous, mais aussi en harmonie avec votre système de vie global : votre famille, votre travail, vos valeurs, votre santé. Vouloir lancer son entreprise est un bel objectif, mais s’il implique de sacrifier sa santé ou sa vie de famille, son « écologie » est mauvaise et il mènera probablement à un conflit interne ou un épuisement.

De l’objectif flou à l’objectif SMART et écologique

Prenons un objectif typique : « Je veux retrouver la joie de vivre ». C’est un souhait légitime mais non actionnable. Le travail du coach sera de le transformer. Un objectif SMART-E pourrait être : « D’ici 3 mois (Temporel), je veux identifier et pratiquer chaque semaine 3 activités (Spécifique et Atteignable) qui me procurent un sentiment de plaisir noté à 7/10 ou plus dans un journal de satisfaction (Mesurable), et qui sont compatibles avec mon budget et mon emploi du temps familial (Écologique) ». La dimension « Relevant » est vérifiée en se demandant : « En quoi le fait de pratiquer ces activités nourrira-t-il mon besoin profond de légèreté et de créativité ? ». On passe d’un rêve lointain à un projet concret et aligné.

La puissance de cette méthode est qu’elle transforme le coaché en chef de projet de son propre changement. L’objectif n’est plus une montagne intimidante, mais une série de marches claires à gravir. Le rôle du coach est de s’assurer que chaque marche est bien définie, que l’échelle est stable et qu’elle mène bien au sommet désiré, et non à celui du voisin.

Dans les coulisses d’une séance de coaching : à quoi vous attendre de la première à la dernière minute

Dépassons la théorie pour entrer dans le concret : à quoi ressemble une séance de coaching ? Loin de l’image d’une conversation informelle, une séance est un temps structuré, un rituel conçu pour maximiser la réflexion et l’action. Bien que chaque coach ait son style, une trame commune se dégage, généralement sur une durée d’une heure à une heure et demie. L’ensemble de l’accompagnement est également cadré, puisque près de 90% des coachs proposent un parcours incluant entre 5 et 10 séances pour permettre un travail en profondeur.

Une séance type se déroule souvent en quatre temps :

  • Météo intérieure et débrief (environ 10 min) : La séance commence par un temps d’accueil. « Comment arrivez-vous aujourd’hui ? ». C’est aussi le moment de faire le point sur les expérimentations et prises de conscience survenues depuis la dernière rencontre.
  • Objectif de séance (environ 5 min) : C’est le moment clé où le coaché définit ce sur quoi il veut travailler. « Avec quoi de plus clair ou de différent souhaitez-vous repartir à la fin de cette heure ? ».
  • Exploration et questionnement (environ 35 min) : C’est le cœur de la séance. À l’aide de questions puissantes (modèle GROW, par exemple) et d’outils visuels comme la « Roue de la Vie », le coach invite le client à explorer sa situation, ses options, ses freins et ses ressources.
  • Synthèse et plan d’action (environ 10 min) : La séance se conclut en récoltant les « pépites ». « Quelles sont vos prises de conscience ? Quelle est la plus petite action que vous pouvez poser dès demain pour avancer ? ». Le coaché repart non seulement avec des idées claires, mais avec un engagement concret.

L’utilisation d’outils comme la Roue de la Vie permet de matérialiser la réflexion. Cet outil simple consiste à évaluer son niveau de satisfaction dans différents domaines de sa vie (carrière, finances, santé, relations, etc.) sur une roue. Le dessin qui en résulte offre une vision systémique immédiate des zones d’équilibre et de déséquilibre, servant de point de départ puissant pour définir les priorités du coaching.

Vue macro d'une main traçant des lignes sur un diagramme circulaire coloré, représentant l'utilisation de la Roue de la Vie en coaching

Ce que vous ne pouvez pas voir tout seul : le rôle essentiel du miroir extérieur

Pourquoi payer un coach alors qu’on pourrait se poser ces questions soi-même ? La réponse tient en trois mots : les angles morts. Nous sommes tous prisonniers de nos propres biais cognitifs, de nos schémas de pensée répétitifs et de nos croyances limitantes. Nous tournons en boucle dans nos propres histoires sans voir les issues de secours. Le coach n’est pas plus intelligent ; il est simplement à l’extérieur du bocal. Son rôle est d’être un miroir, mais un miroir particulier.

Comme le décrit magnifiquement Marie-Hélène Demers, VP Coaching et Leadership chez AFI Expertise, le coach agit comme un prisme. Il ne se contente pas de renvoyer une image fidèle, il décompose la lumière pour en révéler toutes les couleurs.

Le coach est un prisme : il ne se contente pas de refléter votre image, il décompose votre lumière en un spectre de couleurs que vous ne voyiez pas.

– Marie-Hélène Demers, VP Coaching et Leadership chez AFI Expertise

Cette « décomposition » se fait par plusieurs techniques. Le coach va par exemple reformuler vos propres paroles pour vous les faire entendre différemment. Il va pointer une contradiction entre ce que vous dites et ce que votre langage corporel exprime. Surtout, il va utiliser le pouvoir du silence. Dans un monde où tout va très vite, le coach crée un « espace tenu », un moment suspendu où vous avez enfin la permission et l’espace pour que votre pensée profonde puisse émerger, sans être interrompue. Des études montrent que ces silences intentionnels sont souvent les catalyseurs des prises de conscience les plus transformatrices.

C’est dans cet espace que l’on peut enfin voir le « poisson dans l’eau » : ces évidences sur nous-mêmes qui nous sont invisibles car elles constituent notre environnement mental permanent. Le coach n’apporte pas la solution, il éclaire la pièce pour que vous puissiez la trouver vous-même.

Votre médecin est un expert, mais vous êtes l’expert de votre propre corps

La distinction entre coaching et soin prend tout son sens dans des situations complexes comme le burn-out ou la gestion d’une maladie chronique. Le médecin est l’expert de la pathologie, il pose un diagnostic, prescrit un traitement et un arrêt de travail. Son rôle est indispensable. Cependant, il traite la conséquence. Le coaching, lui, peut intervenir en complémentarité pour travailler sur les causes comportementales et systémiques qui ont mené à l’épuisement.

Le coach ne se substitue jamais au médecin. Il travaille « avec » le diagnostic, pas « sur » celui-ci. Son rôle est d’aider la personne à devenir l’experte de son propre fonctionnement. Dans le cas d’un burn-out, le coach va aider à identifier les mécanismes déclencheurs (difficulté à dire non, perfectionnisme, confusion des priorités), à redéfinir une relation au travail plus saine et à construire un plan de retour à l’emploi qui soit « écologique » et aligné avec les valeurs profondes de la personne. C’est une synergie puissante : le médecin répare le corps, le coach aide à reconstruire le rapport à soi et à son environnement.

Synergie médecin-coach dans l’accompagnement du burn-out

Un cadre est diagnostiqué en burn-out par son médecin traitant. Il suit un traitement médical pour les symptômes (insomnie, anxiété). En parallèle, un coaching est mis en place. Le travail en coaching révèle un schéma de sur-investissement lié à un besoin de reconnaissance. Le coach l’aide à expérimenter de nouvelles manières de poser ses limites et à identifier des sources de valorisation en dehors de la sphère professionnelle. Résultat : non seulement la personne revient au travail avec des outils pour ne pas retomber dans les mêmes travers, mais elle a aussi opéré un réalignement profond de ses priorités de vie. C’est cette approche globale qui explique en partie pourquoi le coaching apporte un retour sur investissement moyen de 5,7 fois le montant dépensé.

Cette posture s’applique à tout le domaine du bien-être. Votre diététicien est l’expert de la nutrition, mais vous êtes l’expert de votre rapport émotionnel à la nourriture. Votre kinésithérapeute est l’expert du mouvement, mais vous êtes l’expert de la manière dont vous habitez votre corps au quotidien. Le coach est le partenaire qui vous aide à vous approprier cette expertise de vous-même pour en faire le moteur de votre santé durable.

À retenir

  • Le coaching n’est pas du conseil : c’est un partenariat actif où vous êtes l’expert de votre propre vie.
  • Un objectif bien défini (SMART et Écologique) est la fondation de tout changement réussi. Il doit être aligné avec qui vous êtes.
  • La valeur du coach réside dans sa capacité à être un « prisme », révélant vos angles morts et créant l’espace pour vos propres prises de conscience.

Pourquoi les programmes en ligne ne suffisent pas : l’irremplaçable pouvoir d’un accompagnement personnalisé

À l’ère du tout-numérique, les applications de méditation, les programmes de fitness en ligne et les modules d’e-learning sur le développement personnel abondent. Ces outils sont souvent excellents et accessibles. Ils peuvent fournir des connaissances et des techniques précieuses. Cependant, ils atteignent rapidement leurs limites face à la complexité de l’humain. Un programme en ligne, aussi sophistiqué soit-il, reste un algorithme. Il ne peut pas réagir à une hésitation dans votre voix, déceler une croyance limitante derrière une phrase anodine ou pivoter sa stratégie en temps réel face à une émotion inattendue.

L’essor du coaching à distance, qui est une réalité puisque près de 50% des séances se font désormais à distance contre seulement 12% avant 2020, ne doit pas être confondu avec les programmes automatisés. Le coaching en visioconférence conserve l’essence du métier : l’interaction humaine personnalisée. C’est cette interaction qui fait toute la différence. Le coach s’adapte à vous, et non l’inverse. Il danse avec votre rythme, vos résistances et vos fulgurances.

La personnalisation en temps réel : l’avantage du coach humain

Imaginez que vous utilisez une application pour gérer votre stress. L’application vous propose une méditation guidée standard. Maintenant, imaginez une séance de coaching. Vous mentionnez votre stress. Le coach remarque que vous serrez la mâchoire en en parlant. Il vous le fait remarquer. Cette simple observation vous fait prendre conscience d’une tension physique que vous ne sentiez plus. La conversation pivote alors pour explorer le lien entre cette tension et la situation qui génère le stress. Cette capacité d’adaptation et de lecture fine des signaux faibles est irremplaçable. C’est ce qui explique la valeur perçue de cet accompagnement et le fait que de nombreux professionnels peuvent en vivre.

Les programmes en ligne sont comme des livres de cuisine : ils donnent d’excellentes recettes. Le coach, lui, est le chef qui vient dans votre cuisine, regarde ce que vous avez dans votre frigo, comprend vos goûts, et vous apprend à cuisiner un plat magnifique avec vos propres ingrédients. La connaissance est utile, mais la transformation passe par l’expérimentation accompagnée et personnalisée.

Comprendre cette différence est crucial pour investir dans un accompagnement qui s'adapte à vous, et non l’inverse.

Finalement, choisir le bon accompagnement revient à répondre honnêtement à la question : « De quoi ai-je besoin maintenant ? ». D’un soin pour apaiser une blessure, d’un conseil pour résoudre un problème technique, ou d’un partenaire pour construire mon futur ? Si votre réponse est la troisième, l’étape suivante consiste à rechercher le coach certifié dont l’approche et la personnalité résonnent avec les vôtres, pour commencer à bâtir ce tremplin vers votre épanouissement.

Rédigé par Élise Lambert, Psychopraticienne et coach certifiée depuis 15 ans, Élise Lambert est spécialisée dans les thérapies brèves et la gestion du stress et des émotions. Son approche intégrative aide ses clients à retrouver rapidement leur autonomie et leur paix intérieure.